L’accident vasculaire cerebral représente la troisième cause de mortalité en France. En effet, c’est une maladie qui engendre généralement des séquelles permanentes. Dans les pires des cas, elle conduit à la mort. Beaucoup de gens ignorent encore les symptomes de l’AVC, ce qui fait que les victimes consultent un peu trop tard avant les premiers signes. Par contre, les moments qui suivent la première apparition restent décisifs.
Qu’est-ce que l’Accident vasculaire cérébral ?
L’AVC désigne une fissure du vaisseau sanguin cerebral. Lors d’un AVC, certaines cellules ne reçoivent pas d’oxygène, ce qui conduit à la mort de ces derniers. Les cellules sont aussi parfois détériorées. La cellule cerebrale a constamment besoin d’oxygène et de glucose. Si jamais, cet apport s’interrompt même quelques minutes, les dommages résultants sont irréversibles.
Même si l’AVC est une maladie mortelle, il arrive que certaines personnes guérissent totalement. Par contre, il y a des gens qui gardent des séquelles beaucoup plus importantes en fonction de la zone du cerveau touchée. Le temps d’intervention décide aussi l’importance des effets.
On distingue deux types d’ACV :
- AVC ischemique : un vaisseau sanguin du cerveau est bloqué par un caillot de sang. Le flux sanguin n’atteint pas une partie du cerveau.
- AVC hémorragique ou hémorragie cerebrale : c’est la rupture d’une artere du cerveau, provoquant une fuite de sang. La rupture résulte de la fragilisation des arteres.
- Accident ischemique transitoire : une artere est bloquée de façon passagère par un petit caillot.
Comment reconnaître les symptômes d’un AVC ?
L’accident vasculaire cerebral se manifeste sous différents signes. Ainsi, il est conseillé de contacter dans les plus brefs délais les urgences lorsque l’un ou nombreux symptômes apparaissent. De même, vous pouvez appeler les pompiers ou vous rendre tout de suite à l’hôpital.
Le premier symptôme d’un AVC peut se manifester par la difficulté à s’exprimer, à faire une phrase ou encore la confusion. La victime peut aussi perdre soudainement la mémoire. Souvent, elle a du mal à reconnaître une personne. La perte totale de la vision ou les troubles sont aussi alarmants, tout comme la perte de motricité.
La paralysie partielle est aussi l’un des symptomes les plus courants de l’accident vasculaire cerebral. La paralysie touche surtout les jambes, le visage, une partie du corps ou encore les bras. L’absence de sensibilité qui provoque un engourdissement brusque est aussi un symptôme à ne pas ignorer.
Comment éviter un accident vasculaire cérébral ?
On compte plusieurs facteurs à risque afin de prévenir l’AVC, notamment l’hypertension arterielle, le tabagisme, l’anévrisme, les troubles cardiaques etc. Néanmoins, il est tout à fait possible de l’éviter en suivant certains conseils.
Tout d’abord, il faut privilégier une alimentation équilibrée pour garder un poids correct. Pour la sante, il est recommandé de consommer 5 fruits et légumes par jour. Sinon, il faut bannir les aliments trop gras et favoriser le poisson tout comme les viandes blanches.
Par ailleurs, pour une personne atteinte de diabète ou en cas de cholestérol, le traitement n’est pas suffisant. Il est important de choisir une alimentation bien adaptée. Il faut éviter les mauvaises graisses ou glucoses. En cas d’hypertension arterielle, l’apport en sel doit être inférieur à 6 g par jour en plus du traitement.
L’activité physique est aussi une solution qui permet d’éviter l’accident vasculaire cerebral. Pour votre sante, vous devez effectuer au moins 30 minutes de sport par jour. Si vous êtes moins sportif, privilégier la marche, le vélo, les escaliers, le ménage, le jardinage, etc. Enfin, il faut arrêter de fumer et prendre un verre de vin par jour pour éviter le risque d’AVC. N’oubliez pas d’effectuer des examens pour écouter le bruit des arteres carotides.
